Énergie Est : entre interrogations et inquiétudes

oleoduc

Le photographe Robert van Waarden a parcouru le Canada de l’Alberta jusqu’au Nouveau-Brunswick en suivant le trajet prévu pour l’oléoduc Énergie Est de TransCanada. Son objectif : croquer les portraits des Canadien(ne)s et des Premières Nations habitant ou travaillant le long du tracé. Certains sont d’accord, plusieurs sont contre, tous voudraient en connaître davantage sur ce projet d’envergure. L’exposition « Le long du pipeline », à la Maison du développement durable jusqu’au 17 mars, révèle les craintes que suscite Énergie Est. L’occasion de revenir sur certains enjeux.

Voilà déjà plusieurs mois que les groupes de défense de l’environnement sonnent l’alarme sur les risques liés à ce controversé projet de pipeline : croissance des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux sables bitumineux, risques de déversements dans les nombreux cours d’eau que traverserait le pipeline (notamment le fleuve Saint-Laurent), mais aussi contamination des nappes phréatiques, des terres agricoles, risques pour la santé des communautés locales, etc.

Énergie Est suscite d’autant plus d’inquiétudes que son débit prévu est impressionnant : 1,1 million de barils de pétrole par jour, l’équivalent de 130 millions de litres, soit trois fois la consommation du Québec en pétrole. Une fuite, même mineure, pourrait donc avoir des conséquences importantes, compromettant potentiellement l’approvisionnement en eau potable de millions de personnes. Or, les appareils de TransCanada ne peuvent détecter des fuites de moins de 1.5 %, ce qui correspond à 2.5 millions de litres par jours qui seraient déversés à notre insu.

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Publié sur Ricochet le 12 mars 2015.

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